Exposition 2024 : jusqu’au 11 novembre

Une tête signée Christine Viennet.

 

« Vaisselle d’exception et créations insolites »

Les arts de la table fournissent le biais idéal d’une atmosphère conviviale, de discussions fécondes, de rencontres insolites. Ils permettent de découvrir des traditions, des pays, des esthétiques différents, des services à valeur historique. Toute exposition se double ainsi d’une invitation au voyage dans l’espace et dans le temps.
D’ailleurs, le meilleur présage d’un dîner réussi ne se trouve-t-il pas dans le regard admiratif, voire ébloui, posé sur une belle table ? Plaisir des formes, des matières, des décors : faïence, porcelaine pour les assiettes, cristal pour les verres, argent ou vermeil pour les couverts. Seront également à l’honneur les créations de Christine Viennet et celles de Philippe Orliac.

 

Assiettes Philippe Orliac - Longchamp
L'affiche de l'exposition 2024

Expositions

Une couronne sur une galette des Rois

C’est l’hiver, les jours sont courts, il fait gris et froid, mais la période des fêtes apporte son lot de douceurs compensatrices.
Quant aux santons, ils sont indissociables des treize desserts. Et les fèves, si diverses qu’elles font la joie des collectionneurs, se nichent dans la frangipane des galettes des Rois.
À l’occasion de son exposition 2023, la Maison régionale des Arts de la table a mis à l’honneur ces objets festifs et édité une fève.

Des chopes de bière.

Bocks, verres, bouteilles… se font mousser

2022

Depuis quelques années, la fabrication et la consommation de la bière connaissent un bel essor. La diversité, la variété des formes et des matières des contenants valait bien une exposition. Qui, elle, pouvait être dégustée sans modération.

Table avec du Saint-Uze.

Saint-Uze, la vaisselle de ma grand-mère

2021

La nostalgie des moments conviviaux se pare des bleus de la Drôme et de la vaisselle de Saint-Uze.

Panthères, objets de décoration de Longchamp.

Destins croisés

2020

Maison régionale des Arts de la table et faïencerie de Longchamps : 1980-2020

Une table de l'Orient Express.

Arts de la table rime aussi avec voyage

2019

Parcourir une exposition, c’est aussi voyager, surtout si elle vous invite à parcourir le monde !

Moules et gaufriers.

Histoires sucrées

2018

Fruits, desserts et confitures sont encore plus gourmands dans des contenants plus séduisants les uns que les autres.

Les collections permanentes

Depuis 2020, l’exposition des collections du musée se fait en complément de celle, à thème, annuelle.

Table de fête, collection permanente du musée.
Montage de photos des collections permanentes

La Maison régionale des Arts de la table

Les Hospices Saint-Pierre

 

Un peu d’histoire

L’ancien hospice d’Arnay-le-Duc, appelé « Domus Dei Arneti » est signalé dès le XIIIe siècle. Un arrêt de la cour du parlement, daté du 15 juin 1599, constate l’existence de cet établissement hospitalier alors implanté en bordure de l’Arroux à droite en aval du pont Saint-Jacques qui enjambe cette rivière. Cet hôpital comportait huit lits destinés aux pauvres et était desservi primitivement par deux femmes laïques puis par trois sœurs religieuses de l’hôpital de Beaune.

A 100 mètres de son emplacement primitif, sur l’autre rive de l’Arroux, on édifia de 1693 à 1695 le bâtiment actuel de l’hôpital Saint-Pierre, d’après les plans et sous la direction de Claude et François Boituzet, architectes à Autun. La première pierre en fut posée par Emiland Bonnard, secrétaire du roi et maire d’Arnay en 1681. Les bâtiments actuels ont été construits vers 1693 pour le prix de 6000 livres.

Douze lits de malades y furent installés et confiés aux soins de quatre religieuses de l’ordre de Sainte Marthe de Beaune. Pendant trois siècles, les religieuses assurèrent le fonctionnement de cet établissement. La rotonde de la chapelle fut ajoutée en 1873. Dans le chœur sont inhumés les aumôniers de l’hôpital et dans la chapelle, les supérieurs. En 1977, les derniers malades sont transférés dans le nouvel hôpital d’Arnay-le-Duc, d’où l’idée de faire la Maison Régionale des Arts de la Table dans les anciens hospices. Le portail d’entrée, les grilles intérieures, les façades et toitures du pavillon des gardiens, du bâtiment de l’hospice et du pigeonnier furent classés le 8 décembre 1981.

Originalité du site : Cette maison vivante accueille périodiquement des expositions d’exception.

Les Hospices Saint-Pierre qui abritent la Maison régionale des Arts de la table
Un montage de photos d'Arnay-le-Duc.

Depuis 1981

Réalisation unique en France, premier musée consacré totalement à notre alimentation, celle de tous les jours et celle des tables de fêtes. La Maison Régionale des Arts de la table propose à tous, Bourguignons et amis de passage, une découverte ou une redécouverte de cet art de la table que la précipitation permanente ne nous permet pas d’apprécier comme il convient. Depuis 1981, la Maison Régionale des Arts de la Table ouvre ses portes pour une exposition de plus de 7 mois organisée autour des éléments essentiels de l’art de vivre : l’alimentation, la gastronomie, la gourmandise… et surtout les arts de la table.

À l’origine, la rencontre de deux hommes : Pierre Meunier et Henry Moisand

Henry Moisand a été maire de Longchamp après le décès de son père Gaëtan (mort en 1945).
Il a été élu cinq fois de 1947 à 1977. À cette date, il a quitté Longchamp pour ne pas interférer avec les nouveaux responsables, que ce soit à la Mairie ou aux Faïenceries et a habité Fontaine-lès-Dijon jusqu’à sa mort, en 1982.
L’âge (un an de différence), les études (droit) et surtout leur engagement respectif pour le développement de la Bourgogne sont les éléments qui ont rapproché Pierre Meunier et Henry Moisand.
Très tôt, Henry Moisand a cherché à décloisonner les métiers et, dès janvier 1966, il a créé le comité français des Arts de la table. Il réunissait ainsi cristalliers, orfèvres, porcelainiers, faïenciers, etc., mais aussi les métiers de bouche qu’il avait l’habitude de fréquenter, tant à la foire gastronomique qu’à la commanderie des Cordons Bleus dont il sera président, succédant au fondateur Gaston Gérard, ou à la Confrérie du Tastevin dont il suivit le développement mené par son ami Jacques Chevignard.
Il partageait ce mélange, très bourguignon, de joie de vivre et de professionnalisme avec ses illustres membres de la Confrérie du Tastevin, M Barbier, sénateur, Gérard Curie, artiste accompli qui dirigea les beaux-arts de Beaune et Jacques Chevignard.
C’est dans le contexte de ce tissu relationnel très chaleureux qu’il faut replacer sa rencontre avec Pierre Meunier, en 1974, lors d’un dîner au restaurant « Terminus » d’Arnay-le-Duc avec la Confrérie des Cordons Bleus.
Pierre Meunier voulait sauver le magnifique bâtiment qui abrite à présent la Maison régionale des Arts de table et Henry Moisand lui a apporté son soutien.
Pourquoi pas Longchamp ? Henry Moisand avait bataillé 30 ans de sa vie pour établir un lycée professionnel à Longchamp et ses efforts étaient enfin couronnés de succès.
Il pensait bien sûr que les faïenceries continueraient à se développer et, à un an de la retraite, il n’imaginait pas lancer un nouveau projet sur place.
Car, pour mener à bien un projet, il faut un animateur tenace et capable et Pierre Meunier a su prouver qu’il était cet homme.

Informations pratiques

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Téléphone/Fax

03 80 90 11 59

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Ouvert jusqu'au 11 novembre

de 10 à 12 heures
et de 14 à 18 heures
sauf le lundi matin.

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Espace boutique

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Adresse

15, rue Saint-Jacques
21230 Arnay-le-Duc

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Tarifs

6 € par personne
Tarif réduit et groupes : 5 €.
Enfants : gratuit jusqu'à 8 ans.
Espèces, cartes, chèques

 

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