Arnay-le-Duc et la Maison régionale des Arts de la table

Les Hospices Saint-Pierre

 

Un peu d’histoire

L’ancien hospice d’Arnay-le-Duc, appelé « Domus Dei Arneti » est signalé dès le XIIIe siècle. Un arrêt de la cour du parlement, daté du 15 juin 1599, constate l’existence de cet établissement hospitalier alors implanté en bordure de l’Arroux à droite en aval du pont Saint-Jacques qui enjambe cette rivière. Cet hôpital comportait huit lits destinés aux pauvres et était desservi primitivement par deux femmes laïques puis par trois sœurs religieuses de l’hôpital de Beaune.

A 100 mètres de son emplacement primitif, sur l’autre rive de l’Arroux, on édifia de 1693 à 1695 le bâtiment actuel de l’hôpital Saint-Pierre, d’après les plans et sous la direction de Claude et François Boituzet, architectes à Autun. La première pierre en fut posée par Emiland Bonnard, secrétaire du roi et maire d’Arnay en 1681. Les bâtiments actuels ont été construits vers 1693 pour le prix de 6000 livres.

Douze lits de malades y furent installés et confiés aux soins de quatre religieuses de l’ordre de Sainte Marthe de Beaune. Pendant trois siècles, les religieuses assurèrent le fonctionnement de cet établissement. La rotonde de la chapelle fut ajoutée en 1873. Dans le chœur sont inhumés les aumôniers de l’hôpital et dans la chapelle, les supérieurs. En 1977, les derniers malades sont transférés dans le nouvel hôpital d’Arnay-le-Duc, d’où l’idée de faire la Maison Régionale des Arts de la Table dans les anciens hospices. Le portail d’entrée, les grilles intérieures, les façades et toitures du pavillon des gardiens, du bâtiment de l’hospice et du pigeonnier furent classés le 8 décembre 1981.

Originalité du site : Cette maison vivante accueille périodiquement des expositions d’exception.

Les Hospices Saint-Pierre qui abritent la Maison régionale des Arts de la table

Arnay-le-Duc est une charmante petite localité médiévale située au cœur de la Bourgogne entre Paris et Lyon, au passé historique très riche et à la gastronomie réputée. La situation géographique plaide en faveur de la Maison Régionale à Arnay-le-Duc, c’est à mi — chemin de la côte vineuse et du Morvan. Les villes les plus proches sont Dijon à 55 km, Beaune à 35 km, Autun à 27 km et l’A6 à Pouilly en Auxois à 17 km.

Un montage de photos d'Arnay-le-Duc.

Depuis 1981

Réalisation unique en France, premier musée consacré totalement à notre alimentation, celle de tous les jours et celle des tables de fêtes. La Maison Régionale des Arts de la table propose à tous, Bourguignons et amis de passage, une découverte ou une redécouverte de cet art de la table que la précipitation permanente ne nous permet pas d’apprécier comme il convient. Depuis 1981, la Maison Régionale des Arts de la Table ouvre ses portes pour une exposition de plus de 7 mois organisée autour des éléments essentiels de l’art de vivre : l’alimentation, la gastronomie, la gourmandise… et surtout les arts de la table.

À l’origine, la rencontre de deux hommes : Pierre Meunier et Henry Moisand

Henry Moisand a été maire de Longchamp après le décès de son père Gaëtan (mort en 1945).
Il a été élu cinq fois de 1947 à 1977. À cette date, il a quitté Longchamp pour ne pas interférer avec les nouveaux responsables, que ce soit à la Mairie ou aux Faïenceries et a habité Fontaine-lès-Dijon jusqu’à sa mort, en 1982.
L’âge (un an de différence), les études (droit) et surtout leur engagement respectif pour le développement de la Bourgogne sont les éléments qui ont rapproché Pierre Meunier et Henry Moisand.
Très tôt, Henry Moisand a cherché à décloisonner les métiers et, dès janvier 1966, il a créé le comité français des Arts de la table. Il réunissait ainsi cristalliers, orfèvres, porcelainiers, faïenciers, etc., mais aussi les métiers de bouche qu’il avait l’habitude de fréquenter, tant à la foire gastronomique qu’à la commanderie des Cordons Bleus dont il sera président, succédant au fondateur Gaston Gérard, ou à la Confrérie du Tastevin dont il suivit le développement mené par son ami Jacques Chevignard.
Il partageait ce mélange, très bourguignon, de joie de vivre et de professionnalisme avec ses illustres membres de la Confrérie du Tastevin, M Barbier, sénateur, Gérard Curie, artiste accompli qui dirigea les beaux-arts de Beaune et Jacques Chevignard.
C’est dans le contexte de ce tissu relationnel très chaleureux qu’il faut replacer sa rencontre avec Pierre Meunier, en 1974, lors d’un dîner au restaurant « Terminus » d’Arnay-le-Duc avec la Confrérie des Cordons Bleus.
Pierre Meunier voulait sauver le magnifique bâtiment qui abrite à présent la Maison régionale des Arts de table et Henry Moisand lui a apporté son soutien.
Pourquoi pas Longchamp ? Henry Moisand avait bataillé 30 ans de sa vie pour établir un lycée professionnel à Longchamp et ses efforts étaient enfin couronnés de succès.
Il pensait bien sûr que les faïenceries continueraient à se développer et, à un an de la retraite, il n’imaginait pas lancer un nouveau projet sur place.
Car, pour mener à bien un projet, il faut un animateur tenace et capable et Pierre Meunier a su prouver qu’il était cet homme.

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Téléphone/Fax

03 80 90 11 59

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Ouvert jusqu'au 11 novembre

de 10 à 12 heures
et de 14 à 18 heures
sauf le lundi matin.

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Espace boutique

Informations pratiques

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Adresse

15, rue Saint-Jacques
21230 Arnay-le-Duc

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Tarifs

Entrée : 6 €
Tarif réduit et de groupe : 5 €
Enfants : gratuit jusqu’à 8 ans.
Espèces, cartes, chèques